lundi 20 août 2012

La couleur des plumes

Une des caractéristiques les plus remarquables de l’ibis chauve est l’irisation de ses plumes, qui semblent noires dans la distance ou dans des mauvaises conditions lumineuses.
Néanmoins, lorsque la lumière du soleil incide sur le plumage, on voit des colorations pourprées et bleuâtres.
Pourquoi cette différence de perception ?
Comment se forment, alors, les couleurs des plumes des oiseaux ?

En principe, la coloration des plumes est de deux types : par pigmentation et par la microstructure particulière de certaines parties des plumes.  La combinaisons des différents pigments et de ces phénomènes optiques structuraux permettent une très grande variété de couleurs.

Couleurs pigmentaires

Certains pigments, comme les mélanines (eumélanine pour le noir et le gris, phéomélanines pour le brun et le beig) parmi autres, sont synthétisés par l’oiseau. Quelques uns sont exclusifs de taxa determinés. Par example les Psittacidae synthétisent la psittacofulvine rouge et les touracos créent deux pigments porphyriniques contenant du cuivre, la touracine, rouge, et la touracoverdine, qui est le seul vrai pigment vert connu chez les oiseaux.

D'autres substances, notamment les caroténoïdes sont, généralement, obtenus par la nourriture. Par exemple, les différentes espèces de flamant ou la spatule rosée trouvent ces pigments chez les petits crustacéens qui constituent leur alimentation. La couleur peut alors varier en fonction du type d’alimentation et de la saison.

Couleurs structurales

Le physicien John Tyndall avait décrit un effet de dispersion de la lumière qui justifiait la couleur du ciel. Aujourd'hui, plus connu sous le nom de diffusion Rayleigh, s'explique parce que les rayons incidents à la plume rencontrent des microgranules de mélanine dispersées. Ces microgranules réfléchissent les ondes bleues (les plus courtes) et laissent filtrer les rayons à grande longueur d'onde.
Structure des barbes des plumes (Wikipedia) 

Une partie de ces rayons  peut être réfléchie par des pigments situés sous les microgranules (cas des plumes vertes contennant des pigments jaunes), tandis que le reste des longueurs d'onde est absorbé par des microgranules très concentrées du fond (voir figure).

Chez les psittacidés, le bleu nait d'une structure particulière appellée texture de Dyck.

On arrive, en fin, aux irisations des plumes de l'ibis chauve, entre autres espèces. Elles sont produites par les barbules renfermant des réseaux de microlamelles. La mélanine noire absorbe les radiations et la structure de microlamelles reflète tout le spectre du l'arc en ciel, tandis que les microgranules de mélanine ne peuvent produire que du bleu. 

mercredi 15 août 2012

Appui du Fond Mohamed bin Zayed pour la Conservation des Espèces à l'ibis chauve



    1- Faciliter des bourses aux initiatives individuelles de conservation de espèces
    2- Reconnaître les leaders dans le terrain de la conservation des espèces et
    3- Augmenter l'importance des espèces dans un débat conservationniste plus large 
Dans ce cadre il a octroyé à SEO/BirdLife un financement de 5.000 dollars américains pour l'achat d'émetteurs GPS pour améliorer notre connaissance sur les mouvement de l'ibis chauve.
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