Dans les
années 1970, les frères français Michel et Jean-François Terrasse
réalisèrent un documentaire portant ce titre dans lequel ils suivaient un
fleuve marocain, plus précisément le secteur Ouarzazate-Todra-Drâa, pour
répertorier les différents habitats, depuis les hauteurs de l’Atlas jusqu’aux
portes du désert. Ces frères se distinguent non seulement parce qu’ils ont
effectué un travail pionnier dans l’art de filmer la nature, mais parce qu’ils
ont donné un élan à la conservation des rapaces de montagne, entre autres
espèces.
Au cours du reportage, le fleuve Drâa n’est pas le seul protagoniste, mais l’ibis chauve apparaît de façon répétée tout au long du parcours. Ces prises de vues d’il y a quarante ans nous montrent des aspects surprenants des colonies qui existaient à l’époque et qui ont déjà disparu : par exemple des ibis volant le long des sommets enneigés du Haut Atlas ou nichant dans les tours d’Aït Benhaddou.
Dans le Haut Atlas, on observe de magnifiques images de la reproduction des ibis chauves dans les escarpements de grès où s’installent des colonies comptant des dizaines de nids. De plus, on les voit qui cherchent de la nourriture dans les cultures se trouvant juste en-dessous des colonies, à proximité immédiate des gens et du bétail.
À Aït Benhaddou, il y a des ibis qui nichent sur les tours des Kasbahs (قصبة) ou tighremt, à proximité des cigognes. Le documentaire nous montre des nids sur au moins trois tours différentes installés sur des auvents en roseau qui font saillie à chaque angle. Ce type de structures en roseau constituait un auvent qui, couvert de pisé, servait à protéger les murs contre les pluies torrentielles.
Cette ville fortifiée fut inscrite au patrimoine de l’humanité 1987, mais elle a été le protagoniste, plus que le simple décor, d’une multitude de films (L’Homme qui voulut être roi, Le Message, Jésus de Nazareth, ...). Au cours du tournage de certains de ces longs-métrages des années 1970 (vers 1974), des réparations furent réalisées sur les édifices, si bien que les nids furent détruits et ne furent jamais reconstitués.
Grâce au témoignage de ce documentaire, on peut voir à quel point la conservation de l’ibis chauve n’est pas incompatible avec certaines activités humaines.
Comme c’était le cas à Bireçik, les ibis peuvent vivre très proches des hommes, même si, tant dans la ville de l’Euphrate que dans le ksar d’Aït Benhaddou les limites de la cohabitation ont pu être dépassées.
Au cours du reportage, le fleuve Drâa n’est pas le seul protagoniste, mais l’ibis chauve apparaît de façon répétée tout au long du parcours. Ces prises de vues d’il y a quarante ans nous montrent des aspects surprenants des colonies qui existaient à l’époque et qui ont déjà disparu : par exemple des ibis volant le long des sommets enneigés du Haut Atlas ou nichant dans les tours d’Aït Benhaddou.
Dans le Haut Atlas, on observe de magnifiques images de la reproduction des ibis chauves dans les escarpements de grès où s’installent des colonies comptant des dizaines de nids. De plus, on les voit qui cherchent de la nourriture dans les cultures se trouvant juste en-dessous des colonies, à proximité immédiate des gens et du bétail.
À Aït Benhaddou, il y a des ibis qui nichent sur les tours des Kasbahs (قصبة) ou tighremt, à proximité des cigognes. Le documentaire nous montre des nids sur au moins trois tours différentes installés sur des auvents en roseau qui font saillie à chaque angle. Ce type de structures en roseau constituait un auvent qui, couvert de pisé, servait à protéger les murs contre les pluies torrentielles.
Cette ville fortifiée fut inscrite au patrimoine de l’humanité 1987, mais elle a été le protagoniste, plus que le simple décor, d’une multitude de films (L’Homme qui voulut être roi, Le Message, Jésus de Nazareth, ...). Au cours du tournage de certains de ces longs-métrages des années 1970 (vers 1974), des réparations furent réalisées sur les édifices, si bien que les nids furent détruits et ne furent jamais reconstitués.
Grâce au témoignage de ce documentaire, on peut voir à quel point la conservation de l’ibis chauve n’est pas incompatible avec certaines activités humaines.
Comme c’était le cas à Bireçik, les ibis peuvent vivre très proches des hommes, même si, tant dans la ville de l’Euphrate que dans le ksar d’Aït Benhaddou les limites de la cohabitation ont pu être dépassées.
Traduction: E. Langrené
Merci pour l'article et les photos. Je recherche des auvents. Avez-vous d'autres ressources?
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