dimanche 25 novembre 2012

1ère réunion du groupe de travail d'AEWA sur l'ibis chauve

Récemment, entre le 19 et le 22 novembre 2012, la 1ère réunion du groupe de travail d’AEWA sur l'ibis chauve a eu lieu à Jazan, Arabie Saoudite, grâce à l’invitation de l’Autorité de Vie Sauvage de l’Arabie Saoudite et de l’Université de Jazan.
En plus de discuter et actualiser les menaces et les actions nécessaires pour assurer la conservation de l’espèce, la réunion a établi les termes de référence du group de travail internationale. 
Les menaces et actions identifiées vont servir à mettre au jour le Plan d’action internationale spécifique pour la conservation de l’ibis chauve d’AEWA.
Le Haut Commissariat des Eaux et Forêts et de la Lutte Contre la Désertification a eu une représentation qui a expliqué les principales actions menées au bout pendant les dernières années. SEO/BirdLife a aussi contribué dans son rôle de coordinateur des actions d’AEWA por l’espèce pour la région occidentale.
En plus du Maroc, les pays présents dans la réunion étaient l’Algérie, l’Arabie Saoudite, la Turquie, le Yemen en plus des secrétariats de l’Afrique et du Moyen Orient de BirdLife et des représentants de différents projets de réintroduction en Espagne et en Autriche.



lundi 12 novembre 2012

Réunion du comité de suivi du projet de conservation de l'ibis chauve

Le Projet de Conservation de l'Ibis Chauve, dans le but de mener à bout un suivi de la réalisation des activités, réalise, annuellement, une réunion dans laquelle participent les principales partenaires du projet. Le but de cette réunion est de présenter l’évolution de la population ibis et les facteurs y influant, mais aussi les problèmes rencontrés, les succès de gestion, et, très particulièrement, le travail avec la population locale, aussi bien en éducation relative à l’environnement que en développement durable. La discussion sert aussi à planifier les activités pour le futur et analyser les différentes opportunités de financement. Cependant, depuis 2009 ces réunions n’avaient pas eu lieu par des raisons diverses.

Les jours 8 et 9 novembre 2012 le comité, formé par le personnel du PNSM, représentants du HCEFLCD, du Programme Maroc de BirdLife, de SEO/BirdLife et du GREPOM (Groupe de Recherche pour la Protection des Oiseaux au Maroc), s’est réuni au siège de la direction du PNSM. Parmi les thèmes traités, les plus importants étaient le financement du projet, le programme de suivi de la population des ibis chauve, la communication et sensibilisation autour des ibis chauve du Souss-Massa, les actions de développement durable au profit des populations locales concernées et la situation des gardiens au dit projet.

jeudi 1 novembre 2012

Rapport sur la reproduction de la population des ibis dans la région de Souss-Massa Saison 2012


Par l'équipe du PNSM

Dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action National pour la Conservation de l’Ibis chauve Geronticus eremita, élaboré par le HCEFLCD en collaboration avec  ses partenaires, l’activité du suivi de la reproduction des ibis représente un aspect important dans le suivi de l’évolution de la dynamique de population de l’espèce. Les données collectées composent une assise scientifique pour toute intervention à entreprendre, pour améliorer le succès de la reproduction des oiseaux et renforcer la dernière population viable des Ibis chauves au monde.
Le suivi de la reproduction est réalisé avec le concours des 7 gardiens recrutés par SEO/BirdLife, dans le cadre du  projet de  Conservation de l’Ibis Chauve, avec l'appui de la Fondation Prince Albert II de Monaco.
A l’issu de la saison de reproduction des ibis, 105 couples ont fréquenté les sites de nidifications, parmi lesquels  65 couples ont réalisé des pontes  donner naissance à 56 poussins qui ont quitté les nids.
Les différents paramètres, enregistrés cette année, montrent une régression importante par rapport à l’année précédente, en raison des faibles performances relevés dans le site de Tamri, ce qui s’est répercuté sur le résultat générale. En effet, au niveau de ce site de nidification, on a  noté que sur les 43 couples qui ont tenté la reproduction, seul 11 couples (49 en 2011) ont pu réaliser des pontes. Ces dernières, sont restées infructueuses car elles n’ont pas été couvées par les couples, ont quitté la colonie à la fin du mois de mars.
Par contre, dans les sites de nidifications situés à l’intérieur de la zone du PNSM,  la reproduction s’est déroulée normalement, avec pratiquement les mêmes résultats que ceux enregistrés en 2011. Ainsi, sur les  62 couples recensés au cours de cette saison, 54 couples ont nidifiés (56 en 2011)  pour donner naissance à 95 poussins (96 en 2011), parmi lesquels 56 ont réussit leur envol. 
Les conditions climatiques sévères, enregistrées durant l’hiver de 2012 dans la région, ont dramatiquement affecté le potentiel reproducteur des ibis. La vague de froid et l’absence de précipitation, ont été plus ressenties par les oiseaux ayant niché dans  la colonie de Tamri.

Au terme de la reproduction,  l’effectif de la population des ibis dans la région de Souss-Massa, a été estimé,  à  426 ibis répartis sur les différents sites du PNSM et de Tamri 

mardi 23 octobre 2012

Aylal de nouveau à Tamri


Aylal, qui était basé dans la zone de Douira depuis avril, a fait des voyages dans l’arrière-pays, parfois jusqu'à 18 kilomètres de la côte. De temps en temps il y a eu aussi des déplacements vers le sud, jusqu’aux limites du Parc National de Souss-Massa.
Le matin du 19 octobre, cependant, il a voyagé vers le nord, s'arrêtant à Cap Ghir et finissant à Tamri, où il a resté jusqu’à aujourd’hui. 
Aylal porte un émetteuréquipé d’un système de localisation GPS octroyé par le zoo de Dublin depuisjuillet 2010. Ce système nous permet de suivre ses déplacements avec un détail très fin.

lundi 15 octobre 2012

L'US Fish and Wildlife Service appuie la conservation de l'ibis chauve au Maroc

Le Service de pêche et  vie sauvage des États Unis,US Fish and Wildlife Service, a octroyé la somme de  24.821$ à la conservation de l'ibis chauve au Maroc à travers son programme Wildlife Without Borders.

Seulement une douzaine de projets ont été choisis parmi une centaine de propositions.

Ces fonds seront utilisés pour contribuer à amelirorer les connaissances sur l'espèce et à ameliorer l'habitat de nidification et de repos de l'ibis chauve.



mardi 11 septembre 2012

L'ibis chauve, une des 100 espèces les plus menacées du monde

L'UICN et la Zoological Society of London  viennent de publier un livre, Priceless or Worthless?, qui inclut les 100 espèces les plus menacées du monde, aussi bien de faune que de flore.

L'ibis chauve figure parmi la dizaine d'oiseaux signalés dans cet ouvrage.


D'autres sections du livre traitent sur les espèces récemment disparues ainsi que les espèces que, grâce aux efforts de conservation, ont sorti de la catégorie de menace la plus grave. Le livre est disponible pour lire ou télécharger en ligne.


lundi 20 août 2012

La couleur des plumes

Une des caractéristiques les plus remarquables de l’ibis chauve est l’irisation de ses plumes, qui semblent noires dans la distance ou dans des mauvaises conditions lumineuses.
Néanmoins, lorsque la lumière du soleil incide sur le plumage, on voit des colorations pourprées et bleuâtres.
Pourquoi cette différence de perception ?
Comment se forment, alors, les couleurs des plumes des oiseaux ?

En principe, la coloration des plumes est de deux types : par pigmentation et par la microstructure particulière de certaines parties des plumes.  La combinaisons des différents pigments et de ces phénomènes optiques structuraux permettent une très grande variété de couleurs.

Couleurs pigmentaires

Certains pigments, comme les mélanines (eumélanine pour le noir et le gris, phéomélanines pour le brun et le beig) parmi autres, sont synthétisés par l’oiseau. Quelques uns sont exclusifs de taxa determinés. Par example les Psittacidae synthétisent la psittacofulvine rouge et les touracos créent deux pigments porphyriniques contenant du cuivre, la touracine, rouge, et la touracoverdine, qui est le seul vrai pigment vert connu chez les oiseaux.

D'autres substances, notamment les caroténoïdes sont, généralement, obtenus par la nourriture. Par exemple, les différentes espèces de flamant ou la spatule rosée trouvent ces pigments chez les petits crustacéens qui constituent leur alimentation. La couleur peut alors varier en fonction du type d’alimentation et de la saison.

Couleurs structurales

Le physicien John Tyndall avait décrit un effet de dispersion de la lumière qui justifiait la couleur du ciel. Aujourd'hui, plus connu sous le nom de diffusion Rayleigh, s'explique parce que les rayons incidents à la plume rencontrent des microgranules de mélanine dispersées. Ces microgranules réfléchissent les ondes bleues (les plus courtes) et laissent filtrer les rayons à grande longueur d'onde.
Structure des barbes des plumes (Wikipedia) 

Une partie de ces rayons  peut être réfléchie par des pigments situés sous les microgranules (cas des plumes vertes contennant des pigments jaunes), tandis que le reste des longueurs d'onde est absorbé par des microgranules très concentrées du fond (voir figure).

Chez les psittacidés, le bleu nait d'une structure particulière appellée texture de Dyck.

On arrive, en fin, aux irisations des plumes de l'ibis chauve, entre autres espèces. Elles sont produites par les barbules renfermant des réseaux de microlamelles. La mélanine noire absorbe les radiations et la structure de microlamelles reflète tout le spectre du l'arc en ciel, tandis que les microgranules de mélanine ne peuvent produire que du bleu. 

mercredi 15 août 2012

Appui du Fond Mohamed bin Zayed pour la Conservation des Espèces à l'ibis chauve



    1- Faciliter des bourses aux initiatives individuelles de conservation de espèces
    2- Reconnaître les leaders dans le terrain de la conservation des espèces et
    3- Augmenter l'importance des espèces dans un débat conservationniste plus large 
Dans ce cadre il a octroyé à SEO/BirdLife un financement de 5.000 dollars américains pour l'achat d'émetteurs GPS pour améliorer notre connaissance sur les mouvement de l'ibis chauve.

jeudi 31 mai 2012

Une vidéo sur l'ibis chauve


Une vidéo sur le travail développé par le Parc National de Souss-Massa avec l'appui de BirdLife.


Björn Welander et Neil Owen ont co-produit le film et, avec Danielle Calenti, présentent et racontent l'histoire. Sur ce site web ils ont ajouté beaucoup d'informations sur l'ibis chauve et leur projet et ils ont inclut d'autres liens pour des fragments de vidéo.

samedi 26 mai 2012

Misse à jour sur Aylal


Depuis mi-avril, Aylal est resté dans l'aire au nord du Parc National de Souss-Massa et dans les zones non protégées avoisinantes. Il ne s'est pas trop déplacé, en passant les nuits dans le même dortoir côtier et en volant à l'intérieur pour chercher la nourriture pendant la journée. 
Oryx  algazelle dans la réserve d'Arrouais
(photo Imad Cherkaoui)
Quelques des enregistrements ont été à l'intérieur de la réserve d'Arrouaiss, pas loin du village de pêcheurs de Tifnit. Il s'agit d'un enclos où les oryx  algazelle  et des gazelles se trouvent en acclimatation pour leur réintroduction dans la nature. Par example, un de ces transferts a été réalisé en 2008 vers la réserve de Mssissi, dans la région d'Errachidia.
La couverte végétale ici est constituée par Ononis natrix, Retama monosperma, Echinops spinosus, Lycium intricatum, Launaea arborescens, Centaurea sp. et Limonium mucronatum,en plus de certains Eucalyptus et Acacia exotiques plantées plusieurs décennies auparavant pour éviter l'érosion éolienne. 
Les ibis chauves ne vont pas souvent dans la réserve probablement pour une végétation trop dense, mais apparemment l'aire est favorable pour l'alimentation pendant certaines périodes. Au fait, l'aire la plus utilisée par les ibis est la voisine zone côtière à l'ouest de la réserve, là où se trouve le village de Tifnit et où la steppe se développe bien entre les dunes consolidées. 

Les données du GPS nous ont aussi permit d'identifier certains points très fréquentés à l'extérieur du Parc National. Il est bien connu que les ibis chauves se laissent voir à l'extérieur du PNSM surtout au niveau des jachères, friches et lisières.

lundi 30 avril 2012

Aylal quitte la colonie

Depuis la moitié d'avril, Aylal, qui avait joint la colonie de reproduction, a quitté la région de Tamri pour s'établir dans la partie nord du Parc National de Souss-Massa, la même qu'il a occupé pendant une bonne partie de la période prénuptiale.

La désertion du nid, n'étant pas un fait courant, n'est pas aussi surprenant étant données les conditions de sécheresse qui ont caractérisé cet hiver.

Les trois premiers mois de l'année, en 2010 et 2011 ont accumulé, respectivement, 124 et 158 mm de précipitation et l'humidité moyenne pendant le trimestre était supérieur au 65% les deux années. Pourtant, pendant la même période de 2012 la pluie n'atteint que 5,6 mm, 24 à 30 fois inférieure et l'humidité n'a pas arrivé au 55%. Ces conditions de sécheresse ont probablement eu une influence sur la disponibilité de proies pour les ibis chauves.

samedi 21 avril 2012

Quatre ibis adultes en Syrie!!

Nos collègues de RSPB nous raccontent que, malgré la situation difficile qui traverse le pays, les gardiens qui s'occupent de surveiller  les ibis chauves en Syrie ont informé cette semaine qu'un quatrième oiseau a été signalé au site de nidification à Palmyre!
Le nouveau venu est un adulte non bagué, peut être un oiseau né en 2007 et retourné après quelques années dans les sites d'hivernage.  Il pourrait aussi être un des oiseaux non bagués qui ont été signalés cet hiver en Éthiopie. Il n'est pas clair s'il s'agit d'un mâle et s'il pourrait devenir le partenaire de la femelle célibataire (Salama). Si c'était le cas, cette année on pourrait avoir, une fois encore, deux couples à Palmyre. En effet, Odeinat et Zenobia on déjà niché une fois encore cette saison.

samedi 14 avril 2012

Premiers poussins

Depuis la dernière semaine de mars, les premiers œufs d'ibis chauve ont commencé à éclore. Il semble qu'il y a un petit retard par rapport aux dates normales de nidification, mais cet hiver à été très sec et ça aurait pu influencer la productivité de l'écosystème et, en conséquence, la disponibilité de nourriture pour les ibis.
D'après les données reçues d'Aylal, les ibis adultes de Tamri se déplacent au long d'une bande de quelques huit kilomètres de long mais moins de deux kilomètres de largeur, sans trop pénétrer dans l'arrier-pays.

dimanche 1 avril 2012

lundi 12 mars 2012

Aylal, à la colonie

Les dernières données reçues d'Aylal nous montrent qu'il (elle?) s'est incorporé à la colonie de Tamri depuis le 4 mars, après avoir depensé quelques semaines inféodé dans la région de Tamraght.


Pourtant, d'après les gardiens, la reproduction est un peu retardée cet année probablement du à la sécherese hivernale et au froid intense du mois de février.

mercredi 7 mars 2012

L'ibis chauve à la télé

Très recemment, l'ibis chauve au PNSM a été l'invité d'honeur de la première chaine de la télévision marocaine. Même si vous ne comprennez pas l'arabe les images sont fort intéressantes.


Ibis au feutre

vendredi 2 mars 2012

Les trois ibis syriens de retour!!

Nos collègues en Syrie nous ont communiqué que les trois ibis chauves adultes de la population de Palmyra, OdeinatSalama et Zenobia, sont de retour de leur migration depuis aujourd'huiOdeinat avait transmit sa position depuis deux semaines, mais Salama avait été délocalisée depuis la fin de 2011. Il semble maintenant qu'il s'agissait seulement d'une panne de l'émeteur.  


On continue toujours sans avoir des nouveaux signes des deux autres ibis non-bagués qui ont été repérés dernièrement en Éthiopie. Leur origine est toujours un mystère. 
Il se peut qu'un de ces jours ils vont apparaître à Palmyra ... 


De RSPB

mardi 28 février 2012

Des nouvelles de la population orientale!!


Des très bonnes nouvelles de la population orientale. Après la nouvelle activité détectée de l'émetteur d'Odeinat  il a commencé à se déplacer vers le Nord. Il a traversé Djibouti croisé la Mer Rouge par Bab el-Mandeb, Yémen, Arabie Saoudite et arrivé en Syrie!!



Il n'y pas encore des sgnales de Salama, ce qui est préoccupant puisque normalement son émetteur aurait du se remettre à fonctionner après quelques mois de silence en Éthiopie.

EWNHS
De ce dernier pays arrivent aussi d'autres nouvelles excellentes.. Nos collègues de l`Ethiopian Wildlife and Natural History Society (EWNHS), notre partenaire BirdLife, ont cherché pendant la dernière semaine l'aire fréquentée par les ibis chauves pendant l'hiver. Ils ont trouvé trois oiseaux, deux non bagués (probablement les mêmes oiseaux qui ont apparu l'année dernière et qui pourraient être des jeunes syriens de 2007 qui n'ont pas encore retourné à leur sites de reproduction) et un oiseau bagué, soit Zenobia ou Salama.

lundi 20 février 2012

Nouveau timbre sur l'ibis chauve


Nouvelle série de timbres du Royaume du Maroc dédiée à la faune sauvage maghrébine au zoo de Rabat, dans son nouvel emplacement, publiée en Janvier 2012.






Odeinat émet de nouveau!!

Odeinat, un des deux ibis chauves syriens qui sont suivis par la RSPB, est équipé d'un émetteur satellitaire qui a arrêté de transmettre depuis novembre 2011.
Il a commencé à envoyer des informations depuis le 8 Février. Il se localise dans une aire au nord de Jijiga, en Éthiopie, dans un endroit qu'Odeinat avait déjà visité octobre dernier. Le 16 février il a aussi été localisé dans un endroit avoisinant.



lundi 13 février 2012

La saison de reproduction s'approche

Les ibis chauves ont commencé à fréquenter les sites de reproduction à partir du début février, mais les visites deviennent de plus en plus fréquentes. Quelques uns ont commencé à apporter des matériaux aux nids.


Aylal, de son coté se déplace entre l'aire côtière au nord d'Agadir et la colonie de Tamri et terrains avoisinants.

dimanche 22 janvier 2012

Aylal

Le 21 janvier Aylal a été observé et photographié par Michel Terrier du côté de Tamraght, pas loin d'Agadir, accompagné d'autres six individus.


Au blog de Michel nous pouvons regarder une variété de photos d'Aylal et ses compagnons qui se nourrisaient à courte distance  de ses observateurs
.

Au total, le group était compossé par au moins cinq adultes et deux jeunes.


Toutes les photos sont Michel Terrier.

dimanche 15 janvier 2012

Rapport sur la reproduction de l’ibis chauve dans la région du Souss-Massa, Saison 2011


Par Widade Oubrou et Mohammed el Bekkay

Introduction:
Le suivi de la reproduction qui vise à étudier la dynamique de la population des ibis chauve dans la région de Souss-Massa, a débuté en 1994, suite au lancement du “Projet de Conservation de l’Ibis Chauve’’, initié par  l’Administration des Eaux et Forêts et Birdlife International.
Aujourd’hui, dans le cadre de la mise en œuvre du Plan d’Action National pour la Conservation de l’Ibis chauve, élaboré par le HCEFLCD et ses partenaires, l’activité du suivi de la reproduction des ibis, a pour objectif de collecter les données fondamentales, qui serviront de base aux interventions à entreprendre, pour améliorer le succès de la reproduction des oiseaux. L’ultime objectif étant de renforcer la population des Ibis chauves, dans la région de Souss-Massa.

I- Déroulement de la saison de reproduction de 2011:
1.   Gardiens :
Comme chaque année, le suivi de la reproduction a été réalisé avec la participation des sept gardiens recrutés par SEO/Birdlife, dans le cadre du  projet de Conservation de l’Ibis Chauve: quatre au niveau du le PNSM et  trois dans la zone de Tamri.
2.   Prospection de l’ancien site de nidification « site C »:
Les visites effectuées régulièrement au site C, pour vérifier toute éventuelle fréquentation par les ibis, ont été sans succès. Comme pour les années précédentes, les ibis  n’ont pas réutilisé ce site pour y nidifier malgré sa convenance pour la reproduction.
          3. Surveillance au niveau des sites de nidification :
 Le site de Tamri a fait l’objet de nombreuses visites, par les touristes durant, les premiers mois de la saison de nidification des ibis; plus particulièrement durant les mois de février et mars. Le nombre de visiteurs s’est ainsi élevé à 31  personnes, tous des ornithologues et/ou des photographes. L’intervention, des gardiens sur place, a été dans certains cas nécessaire pour les éloigner.
4.     Approvisionnement des ibis en eau:
Suite à l’étude menée en 2002, qui amontré l’impact positif de la proximité de l’eau sur la productivité des ibis,et qui a conduit à l’aménagement des points d’eau près de sites denidification, on procède chaque début de saison à l’entretien des ces abreuvoirs (réparation, nettoiement) avant de les alimenter quotidiennement en eau. Les points d’eau sont remplis tôt le matin, pour être vidés au coucher du soleil, afin d’éviter toute contamination.
Le suivi de leur utilisation par les ibis, cette saison, a montré une fréquentation régulière par les oiseaux, durant toute la période de reproduction.

Des ibis adultes et jeunes pendant le mois de juillet

II- Résultats de la reproduction pour la saison 2011:
Les résultats de la saison de reproduction, montrent  que 110 couples ont nichés dans la région, au cours de la saison 2011: 59 dans la zone du PNSM et 51 à Tamri. Parmi ces couples 105 (56 au PNSM et 49 à Tamri) ont réussit à se reproduire, pour donner naissance à 233 poussins (137 à Tamri et 96 au parc).  Cependant seuls 138 (79 au parc  et 59 à Tamri) ont réussit à quitter leurs nids, ce qui correspond à un taux de survis de 59% et une productivité de 1.3 poussins à l’envol/par couple reproducteur.
Le tableau 1, résume  les performances de reproduction des ibis au niveau de chaque site de nidification :

Tableau 1.  Paramètres de la reproduction pour la saison de reproduction de 2011

PNSM
Tamri
Total
Nbr Couples nicheurs
59
51
110
Nbr Couples avec pontes
56
49
105
Nbr Œufs pondus
+108
147
+255
Nbr Poussins produits
96
137
233
Nbr Poussins ayant quitté le nid
79
59
138
Taux de survie des poussins (%)
82.3
43,1
59
Productivité (Poussins à l’envol/couples)
1.4
1.2
1.3











Il est à noter, que les performances enregistrées dans la zone du Parc sont meilleurs que celles notées à Tamri. Ce qui peut être expliqué par le statut de protection dont bénéficie la région du parc,  qui confère au site une quiétude primordiale pour les oiseaux en période de reproduction, et par le fait que le site présente plus d’opportunités  en termes d’alimentation.  En effet il a été noté qu’à Tamri où le nombre de poussins produit est en général supérieur à celui noté dans le parc, un grand nombre de ces poussins n’arrive pas à atteindre le stade d’envol et meurent dans les nids suite à une malnutrition.

II- Conclusion:
En conclusion, la population des ibis a connu cette année une bonne saison de reproduction,avec les mêmes performances que celles enregistrées en 2010. Comme l’annéeprécédente, 105 couples, se sont reproduit dans la région, pour donner naissance à 138 poussins, ayant réussit à quitter les nids.
Au terme de la reproduction,  l’effectif de la population des ibis dans la région de Souss-Massa, a été estimé,  à 511 individus répartis sur les différents sites du PNSM et de Tamri


Évolution des effectifs d'ibis chauves dans la région de Sous-Massa





samedi 14 janvier 2012

Autour des sites de nidification


Après avoir passé une grande partie de ces derniers mois dans le sud du PNSM, au cours des dernières semaines, Aylal a commencé à se déplacer plutôt vers le nord, sur la bande littorale entre Agadir et Tamri. La saison de reproduction se rapproche et il est probable que le groupe de reproducteurs de la colonie de Tamri commencent à fréquenter la zone autour de leur site de nidification.
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